Voilà notre petit loupiot à rejoint notre monde ce vendredi 27 octobre 2017 à 11h49. 51cm 4kg035.
Jeudi 26, j’étais à terme. Ma sage femme en suivi global et AAD m’avait fait un décollement des membranes le lundi, puis le mercredi et des monitoring en même temps. J’étais stressée par le terme arrivant et le suivi en mater’ qui en découle. Ils m’avaient tellement mis la pression pour louveteau 2! Je ne voulais pas revivre la même chose ni que l’aad soit remis en question. Les décollements des membranes n’ont pas déclenchés. Deux fois nous y avons cru. Deux fois le travail a débuté et deux fois il s’est arrêté.
Ce 26, nous nous sommes rendus à la mater’ de Guéret pour une écho de contrôle de terme totalement confiants. On vérifie juste qu’il y a assez de liquide amniotique et l’échange via le placenta.
Le couperet est tombé telle une massue : quantité trop faible de liquide amniotique. Le gynéco dit qu’il faut déclencher. En fait il nous dit qu’il n’y en a plus. Mon chéri le voit noter, après, dans le dossier : “Diminution du liquide amniotique. Bonne vitalité du bébé”
Mon chéri et moi nous regardons, blêmes. Je ne sais que penser. Je dis que je veux d’abord parler avec ma sage femme avant de prendre une décision. Le gynéco dit OK. Il n’y a pas d’urgence immédiate.
Je pleure. Je tremble. J’appelle “A”, ma sage femme. Je suis en pleure. C’est un tourbillon dans ma tête et mon corps. Mon chéri est désemparé. “A” me dit qu’elle vient me rejoindre devant l’hôpital. Elle arrive. Je m’écroule en pleurs dans ses bras. Puis je lui demande si je peux faire confiance à ce médecin et son diagnostic. On en parle. Elle m’explique les choix possibles. Les risques aussi. Ma décision est prise. OK. J’accepte le déclenchement qui sera forcément à la mater’. Fini l’aad… C’est tout un deuil à faire… Un deuil si difficile… Ce merveilleux projet se finit en mater’ et en médicalisé puisque déclenché…. C’était justement ma hantise depuis quelques jours… “A” accueille mes émotions. J’exprime mes peurs, ma colère, ma déception, mon sentiment d’échec… Je me trouve nulle…. Je parle de la naissance de ma 2ème, AAD, mais que je n’ai pas bien vécu pour plein de raisons. Du burn-out qui a suivi … Du divorce qui a suivi … De tout ce que je n’ai pas pu exprimer à l’époque, que je porte encore et que cette naissance réveille… Je pleure et demande pardon à mon homme… Pardon de ne pouvoir lui offrir cette merveilleuse aventure que nous organisons depuis 9 mois. Il est là, solide pour moi, pour me soutenir. Il a peur pour moi. Comment je vais vivre tout cela… Il écoute mes émotions et me rassure. Il m’aide à reprendre confiance en moi. Il est certainement paniqué lui aussi pour moi et bébé, mais ne le montre pas. Il se montre solide et serein pour me soutenir. D’ailleurs je lui demande de me promettre de rester fort, solide avec une vie saine et de ne pas retomber dans l’auto destruction si je mourrai ou le bébé….
Grâce à son amour et au soutient de “A” je m’apaise. “A” me dit de la tenir au courant par SMS ou tél pendant la nuit et si j’ai besoin qu’elle est là même à distance. Elle me dit aussi de parler et d’exprimer mes émotions et souhaits au gynéco et à la sf. Elle est contente que ce soit ce gynéco de garde. Elle me dit qu’il est chouette.
Nous remontons en mater’. Je dis au gynéco OK. La sf me rassure. Je lui exprime mes émotions. Mes peurs… Mes souhaits … Elle m’écoute et me rassure beaucoup. Elle m’explique leurs pratiques et ce qu’ils ne font surtout pas. Moi je pense à toutes les pratiques protocole merdique de mater’… Les episio d’office, les postures imposées, la non mobilité, les soins intrusifs et abusifs et à la maman et au bébé… Je refuse tout ça. Mon homme aussi. Elle m’assure qu’ici ce ne sont pas leur pratique. Elle parle avec le gynécologue qui entend lui aussi. Il propose de déclencher le plus soft et naturellement possible grâce aux ballonnets. Les ballonnets ne dispersent aucun produits. C’est un petit ballon entre la poche et le col et un de l’autre côté du col côté vagin. Ils ont juste une action mécanique sur le col et peuvent déclencher le travail. Surtout que mon col est déjà dilaté à 2, que j’ai des contractions depuis 15j et que c’est mon 3ème bébé avec des accouchement nickel et rapides.
Le gynéco me dit de m’installer dans ma chambre, d’aller me balader dans la cour de l’hôpital. Il posera les ballonnets dans 3h. J’ai le temps de me préparer. Je préviens le papa de mes filles. Elles sont avec lui depuis lundi. Il me rassure aussi. Je lui demande s’il peut aller chercher une liste d’affaires pour moi et bébé, pour l’accouchement (tapis yoga, ma chemise de nuit, l’huile de massage calendula… Etc) qui sont chez moi et me les apporter (sans oublier le siège auto de loupiot). Il vient avec ma petite nous apporter tout ça. Elle est contente. Son petit frère va bientôt être là. Moi aussi j’essaye de voir ce coté positif. Au moins cette attente devenue pesante va prendre fin. Nous allons bientôt rencontrer notre enfant. Et tant pis pour moi, ce qui compte est que lui aille bien.
On me pose les ballonnets. C’est totalement indolore. C’est une poche qu’on insère puis l’autre et gonflées ensuite avec du sérum physiologique, l’une après l’autre. On peut faire tout ce qu’on veut : marcher, prendre un bain, uriner, etc, comme s’ils étaient absents. Puis nous sommes en chambre. La sf me fait un petit monitoring. Bébé va très bien comme d’habitude. Il est très mobile comme d’habitude aussi. J’ai des contractions enregistrées. Puis on nous laisse tranquille. Seuls. On m’apporte un ballon d’accouchement. On a la nuit pour nous tranquille. Les ballonnets tomberont d’eux même quand je serai dilate à 4 cm. Je marche. Je joue du bassin. J’ai quelques contractions dans le col. J’ai mon plateau repas. Mamour se fait livrer un kebab à la mater’, ils ont été incapable de lui trouver un plateau repas…
La sf de nuit m’explique que si le travail démarre dans la nuit intensément je l’appelle, sinon le lendemain on m’injectera une dose minimum d’ocytocine voir si ça déclenche.
La nuit se passe. Je n’arrive pas à dormir. J’ai des contractions de pré-travail par séries comme depuis une quinzaine de jours. Mais elles ne sont pas douloureuses. J’ai parfois des coup d’aiguilles dans le col. Rien de “méchant”. Mon chéri finit par s’endormir d’épuisement dans le fauteuil près de mon lit. Je le laisse dormir. Pour le moment je n’ai pas réellement besoin de lui. Il a besoin de force pour plus tard… Je vais aux toilettes et les ballonnets tombent. Je suis contente. Il est 1h30 du matin, soit 2h plus tôt que prévu par le gynéco. Je réveille mon homme au bout de 2 ou 3h… Je commence à psychoter, les larmes coulent encore et encore. J’ai besoin de lui, de sa présence pour me soutenir, que je reste zen et positive. On se couche tous les deux l’un contre l’autre dans le lit et on s’endort.
Vers 7h la sage femme de nuit vient nous dire au revoir et nous expliquer la suite. Vu que je suis bien dilatée et que j’ai des petites contractions de pré-travail et que bébé va super bien, je vais aller en salle d’accouchement avec la nouvelle sage femme “J”. On va m’injecter une petite dose d’ocytocine et voir si ça déclenche. Si oui on laissera faire le reste naturellement.
Je recommence à stresser. Je perds confiance en moi. La nouvelle sf vient. “J”. Elle se présente. On parle. Elle connait très bien ma sf AAD. Elle me fait parler, exprimer mes émotions. J’ai peur. Je sais qu’un déclenchement signifie bien souvent un accouchement très long, très douloureux et avec souffrance foetale en prime. Elle me rassure. Oui c’est vrai. Mais ça dépend du déclenchement, des doses etc… Quand à la souffrance foetale, là on choisit le moins dangereux pour bébé : soit attendre avec un risque que plus du tout de liquide amniotique et urgence vitale, soit un déclenchement avec possible souffrance foetale mais nettement moins de risques pour mon bébé… Elle me dit combien c’est important que je sorte tout pour me libérer pour ne pas bloquer ma production d’hormones d’accouchement. Mes émotions face à la naissance de ma 2ème remonte. On parle de sa naissance. On parle de cette naissance ci. Je pleure. “J” me rassure. La naissance physiologique c’est son truc. Elle promet de m’accompagner au maxi en physio’ tant que bébé va bien. Elle pense que vu que c’est mon 3ème, que j’ai toujours eu des accouchements hyper rapides et vu ma dilatation depuis 5j, que là ce sera très rapide. Intense et rapide. Elle pense que ce sont mes peurs dues à la naissance de ma 2ème qui bloquent le déclenchement… Elle va nous accompagner comme nous le souhaitons, laisser la place du papa, le coacher etc. On parle beaucoup avec elle. Elle sait que ma 2ème a eu une dystocie de l’épaule et comme là elle s’attend à un gros bébé aussi, elle m’explique qu’elle me fera prendre des postures qui ouvrent bien le bassin et maximisent le passage des épaules, où elle pourra bien intervenir si besoin. Elle me pose un monitoring pour contrôler que Loupiot va bien en nous précisant qu’à son retour nous irons en salle de naissance.
On se fait un gros câlin pour se rassurer l’un l’autre… On se connecte bien et on fabrique de l’ocytocine 😉
Nous sommes interrompu par le retour de “J”. Elle vérifie les données du monitoring qui sont sorties et me débranche. Bébé va parfaitement bien et l’instrument a enregistré des contractions. C’est le moment de partir à la salle de naissance et nous demande de l’y rejoindre dans la demi-heure, le temps de nous préparer et que je sois bien. Elle me dit d’apporter ma musique, mon tapis de yoga, mes affaires prévues pour accoucher (chez moi) que le papa de mes filles nous avait apporté et les affaires de bébé. Bref tout pour être à l’aise dans cette salle de naissance et créer notre cocon.
9h30. Nous y allons. La salle est assez sympa. Mon chéri met ma playliste musicale, “J” me donne un ballon et me conseille sur des postures pour accélérer le travail. Coach mon chéri pour qu’il puisse m’aider du mieux possible.
9h45. Pose du monitoring ambulatoire et branchement de la perf’ sur le cathéter posé la veille. La sf dit qu’elle agira à partir d’une demi-heure minimum peut-être plus. Je suis libre de mes mouvements, je peux marcher, etc. Avant même que l’ocytocine ne fasse effet, j’ai des contractions de travail qui arrivent. Enfin, j’ai des contractions douloureuses et fortes. Je les attendais depuis plusieurs jours celle-ci… Je suis heureuse. Avec mon chéri on rit. La sf aussi. Il m’aide à gérer les contractions. Respirer. Etc. Je suis sur le ballon, mon chéri près de moi. C’est largement gérable. Puis j’ai des contractions beaucoup plus fortes. Mon chéri s’assoie face à moi sur la table d’accouchement alors que je suis toujours sur le ballon. Je pose ma tête sur ses genoux quand j’ai une contraction.
La petite dose d’ocytocine commence à faire effet. Les contractions durent plus longtemps. Le gynéco préférait qu’on fasse quand même l’injection pour ne pas prendre le risque que le travail s’arrête comme ça me faisait depuis 10j. Voir que le col se referme.
J’ai des contractions plus rapprochées. Plus fortes. Plus intenses mais je gère super avec mon homme. Il m’aide à respirer et me détendre. Il doit être dans les 11h. “J” vient voir comment je vais. Elle me propose un touché vaginal pendant une contraction pour voir ma dilatation et voir si elles poussent bien bébé. Je suis OK. Elle m’aide à monter sur la table (top la table). Et en effet bébé est descendu. Le col est ouvert à 5cm. La contraction pousse bien bébé, donc elles sont très efficaces. D’ailleurs bébé a bien avancé. La poche des eaux est dans mon vagin. Elle retire son doigt et d’un coup j’ai une contraction énorme et la poche explose. Nous rigolons tous les 3. Un peu plus tôt c’était sur elle et juste avant sur mon homme. Mon homme y avait même pensé en se disant qu’il n’avait pas de change… Là, elle me dit : “Tu as débloqué quelque chose en toi. C’est super… Maintenant bébé est bientôt là, ça va aller vite et devenir très intense. Je reste avec vous”, il doit être 11h05. J’ai un moment de panique, je sens la contraction arriver. Je sens qu’elle vient de loin. Qu’elle est intense. Qu’elle va pousser fort. Qu’elle va faire très mal. Et en effet…. Je suis sur le côté. Une jambe posée sur la table inclinée l’autre sur la barre de suspension. Une main de la sf sous mon pied de jambe d’appuis. Les mains dans celle de mon homme. Pendant la contraction la sf me dit : “Expire… Expire… Détend toi… Accompagne ton bébé qui s’engage… Sent le… Aide le… Pousse sur tes mains… Pousse avec ton pied sur ma main… Va en toi et détend ton bassin… Sent que tu t’ouvres pour ton bébé… Encore, encore…” Je souffle, je vocalise en mm temps… Un espèce de grognement tout du long de la contraction… Elle n’en fini pas… J’ai mal, très très mal. Dans les reins, le sacrum. Je crie : “Non!! Non je peux pas!!!” et mon chéri me dit : “Si tu peux, tu y arrives. T’es capable. Je t’aime. T’es parfaite… Respire, détend toi… C’est bien…” Il me parle. Il me serre la main. Je suis en phase de désespérance. Je sens sa main qui me caresse le visage et les cheveux… Je ne suis plus vraiment là. Je ne sais plus ce qu’il me dit. J’entends juste sa voix, je sens sa main, sa présence, son immense amour et ça me fait du bien. Je me sens rassurée, soutenue, forte grâce à lui… Et j’entends la sage femme quand elle me dit : “C’est bien souffle souffle souffle et détend toi, laisse ton bébé passer, oui ouvre toi c’est bien, oui oui encore encore pousse vers le bas en même temps oui…” Et à chaque contraction, j’ai le sentiment de mourir tellement elles me font mal. Je sens mon bébé passer dans mon bassin. Je sens mon sacrum s’ouvrir et en même temps j’ai le besoin de pousser comme avec les contractions de poussées. Et je crie, je vocalise un son très grave tout du long de la contraction en poussant sur les mains de mon homme, qu’il me donne en appuis résistant, avec mes mains et la main de la sage femme avec mon pied tout en détendant mon bassin, mon col…. Je visualise mon corps s’ouvrir et mon bébé qui passe… Pour bien m’ouvrir et en poussant vers le bas en me centrant sur mon périnée. Ça pousse dans mon anus en fait.
5 poussées ainsi. Juste 5 mais waouuuuuu d’une force.. c’est un cyclone.
Puis une très courte pause. La sf me propose un 4 pattes. Je dis OK. Je me retourne je n’ai pas le temps de m’installer qu’une contraction arrive. Je panique. “Putain de merde y a une contraction”. Je m’agrippe aux poignées au dessus de ma tête, je hurle, je baisse les fesses en même temps je pousse. Je sens mes reins exploser. Mamour me masse le dos fort au sacrum ça me fait un bien immense… Une autre contraction… Puis la sage femme me dit : “vite retourne toi, t’as pas assez de force comme ça”. Je me retourne. Les fesses a raz du bord de la table. La sf se dépêche à m’installer. Elle donne des consignes à la puer’ pour mettre bien la table en la speedant… “vite vite”… (elle sait qu’à la prochaine bébé sort). Les genou quasi contre ma poitrine les pieds en appuis sur la barre de suspension. Elle dit à la puer’ : “Dit à “A(gynéco)” de venir mais il reste derrière la porte. Vite, vite!!”. Je lui demande si mon bébé va bien. Elle me dit oui parfaitement ! (Durant toute la naissance son cœur est resté stable parfait. Jamais de signe de souffrance foetale. Un viking mon fils). Et tout à coup une méga contraction encore plus forte et je souffle et je pousse en même temps et je sens bébé glisser en moi, mon périnée et mon anus s’ouvrir, sa tête sortir, je relâche… Mais la contraction est toujours là et la sf dit :” “A(g)” ! “A(g)” ! va chercher “A(g)”. Vite “A(g)” vient vient” et mon homme regarde son bébé tout en criant “Loupiot mon Loupiot”. Puis il plante son regard dans le mien et hurle “POUUUSSE !!! POUUUSSE !!!” et alors je reprend la force de cette contraction en allant au plus profond de mes tripes. Un instinct animal, une Louve. D’instinct je me cambre et je lève les bras en arrière, j’attrape les poignées loin au-dessus de ma tête et pousse sur la barre de suspension avec les pieds, je redresse le haut de mon corps en même temps, me retrouve pliée en deux, les genoux sur les seins, et j’hurle, et je pousse de toute mon énergie!! Je sens Loupiot glisser tel un projectile. La sf et Mamour me crie : “C’est bon il est là!! Il est là!!” et la sf le glisse sur mon ventre mais je ne peux pas stopper ma poussée tellement elle est puissante.
(Cette dernière action est longue à raconter mais elle a été très rapide puisque sur une longue contraction, donc peut être 2mn. Notre Loupiot a eu aussi une légère dystocie. Mais lui a été coincé environ 5 secondes, je n’ai pas eu la peur comme pour ma 2ème. Je me suis sentie puissante !! D’ailleurs “A(g)” n’est jamais venu, lol, et avec la Sage-femme après coup on en a rigolé. L’appeler ne servait à rien, ça a été sa façon à elle de gérer le stress).
11h49. Loupiot est sur moi. Beau. Il est tout rose. Mon chéri s’écroule en pleurs “mon fils, mon fils, mon fils…” Il a les mains sur le visage au dessus de moi effondré. On le caresse. On l’admire. Mamour coupe le cordon qui ne bat plus. Ensuite il ira s’asseoir pour pleurer et laisser sortir toutes ses émotions.
Notre petit loup a tété de suite… Et quelques minutes plus tard, une forte contraction a fait sortir mon placenta. Selon “J”, la sf, il est énorme. Elle nous l’a donné et est au congélateur. Nous ferons une petite cérémonie avec les filles pour l’enterrer avec un arbre dessus.
Nous sommes sortis précocement. 6h après sa naissance nous étions en route pour notre maison et “A”, notre sage femme, nous y rejoignait, ainsi que mes filles pour rencontrer leur petit frère tant attendu.
“J”, la sage femme qui nous a accompagné, a réellement été géniale et je la remercie vivement. J’ai pu vivre la naissance rêvée et ce malgré le déclenchement en structure.
Je remercie ma sage femme “A” pour son accompagnement depuis que nous étions sur le qui vive, les décollements des membranes, son écoute (j’en avais tellement à sortir), son investissement, sa présence physique et morale lorsque que j’étais à la mater’ et durant tout l’accompagnement depuis notre retour à la maison. C’est comme si “A” avait aussi été présente dans la salle naissance.
Je remercie mon Homme. Sans lui je n’y serai pas aussi bien arrivé. D’ailleurs la sage femme l’a félicité… Il a toujours été centré sur moi pour me soutenir de son amour et sa présence. Il m’a transmis sa force et permis d’aller chercher en moi les ressources nécessaires. Et moi pour la première fois je me suis réellement dévoilée à lui dans toute ma puissance de femme sauvage mais aussi ma vulnérabilité.
Merci à mes deux amies qui a distance m’ont envoyé de l’énergie…
Depuis notre retour chez nous, je suis principalement alitée dans notre chambre ou la banquette à materner notre Loupiot. Je suis KO. Plusieurs sales nuits avant sa naissance, l’accouchement et 2 nuits blanches avec bébé dans les bras à téter non stop. Cette nuit, j’ai pu dormir un peu, avec bébé contre mon torse. Les seins énormes, en pleine montée de lait.
Mamour gère absolument tout. Merci…
Récit écrit par Imala, relu, corrigé et révisé par Mr Loup
***
Quelques articles de Karine La sage-femme :
- L’ocytocine, sa rivalité illustrée avec l’adrénaline.
C’est ce qui s’est passé pour moi. Le travail commençait et à chaque fois un gros stress est venu et les contractions se sont stoppées directement et instantanément. Il est vraiment essentiel d’être dans une bulle d’amour (et fuir le stress et les gens stressants) en fin de grossesse… - Accoucher à 42 semaines, une histoire de lâcher-prise.
Je me revois en fin de grossesse, sauf que je n’ai pas pu dire au corps médical de me laisser tranquille. Peut être qu’il y aurait eu assez de liquide pour attendre encore que bébé vienne sans aide. Mais je n’avais pas envie de prendre ce risque, le risque que notre bébé meurt en moi. Je sentais en moi que je devais leur faire confiance. - Les 7 rôles clés du partenaire à l’accouchement.